Du bien-être au travail…
Le bien-être au travail comporte différents facteurs ayant traits aux conditions de travail. Ces facteurs concernent principalement la sécurité, la santé des salariés, l’ergonomie, le lieu de travail, l’hygiène et la charge psychosociale occasionnée par le travail.
La loi fondamentale dans le domaine de la sécurité et de la santé au travail, remonte au 4 août 1996 et est généralement connue sous le nom de ‘loi sur le bien-être’. Elle porte surtout sur les actes de violence et harcèlement moral ou sexuel sur le lieu de travail.
Depuis longtemps déjà, ICMA mesure la perception des employés en matière de bien-être ; par le biais du ‘Care Index’, partie intégrante de la méthodologie des études de satisfaction du personnel. Ledit index a pris une véritable importance ces 5 dernières années ; nous permettant d’arriver à la conclusion que le bien-être est l’une des préoccupations majeures à l’agenda des entreprises.
Au cours de la période 2008-2013, le ‘Care index’ a augmenté en moyenne de 8 points de base (de 59% à 67% des scores entre 8-10). Le bien-être au travail est donc une priorité pour les entreprises.
… à la prévention des risques psychosociaux au travail
Depuis mars 2014, la loi sur le bien-être a subi des modifications importantes et a été élargie conceptuellement. Ainsi, l’employeur est obligé de mettre en place toutes les mesures possibles afin de réduire au maximum les risques psychosociaux au travail et de limiter les conséquences négatives potentielles.
D’après le législateur, ces risques sont définis comme étant la probabilité qu’un ou plusieurs salariés subissent des souffrances psychiques, impliquant éventuellement des dommages physiques suite à une exposition à des éléments sur lesquels l’employeur peut exercer un impact et qui représentent un danger réel. Ces facteurs de risques concernent l’organisation, le contenu, les conditions, les circonstances de travail ainsi que les relations interpersonnelles sur le lieu de travail.
Priorité en 2015
90% des 400 managers de RH et de prévention en entreprise ayant entre 100 et 500 employés, considèrent cette problématique comme une priorité pour l’année 2015. Nous arrivons à cette conclusion en nous basant sur un sondage récent effectué auprès du groupe cible. A cela s’ajoute le fait que 67% des sondés indiquent vouloir mesurer concrètement les risques psychosociaux au sein de leur organisation. Pour ce faire, la majorité fera appel à un bureau externe afin d’objectiver les différents facteurs et d’identifier les points d’action. Même si l’on peut parfaitement opter pour une approche non combinée, souvent, nos clients préfèrent conduire, en même temps, une étude plus approfondie sur la satisfaction du personnel.
Mesurer efficacement
Toutes les études conduites par ICMA garantissent une approche efficace:
- Questionnaire court
- Exécution rapide
- Résultats orientés action
- Benchmarking avec des secteurs similaires afin de mettre les résultats en perspective
- Enfin et surtout, peut se combiner facilement avec une enquête classique de satisfaction du personnel
Cette approche permet donc à nos clients de mesurer de manière objective et de déterminer quelles sont les priorités dans le plan de suivi.
Quelques exemple de résultats fournis par l’analyse des risques psychosociaux :
1. Représentation graphique des résultats: aperçu hélicoptère (survol) de la situation actuelle. Des analyses par segment ou par département sont également possibles.
2. Questions liés aux relations interpersonnelles, une des 6 dimensions
Résultats
Scores plutôt bas par rapport à d’autres entreprises, surtout en raison d’un manque de confiance dans le chef direct et de l’ambiance générale au sein de l’entreprise.
En analysant de plus près les employés éprouvant un niveau de stress (très) élevé, on remarque que le stress est, en l’occurrence, occasionné par le manque de confiance dans le chef direct , par la perception que tout le monde n’est pas traité de la même manière et par l’ambiance désagréable au sein du département.