Trinitro vous propose un cocktail composé d’ 1/3 de candeur, d’un 1/3 d’impertinence et d’un 1/3 d’humour, le tout cependant servi dans le verre de la réalité.
L’analyse de cette affirmation pourrait être la suivante:
1) La probabilité que je serve à quelque chose est proportionnelle à l’utilité que je crois avoir.
2) Cette vérité étant réversible, nous pouvons dire que je ne percevrai probablement pas mon utilité si je ne sers à rien. A condition bien entendu que le mot «rien» désigne non pas le néant mais bien l’absence de compréhension quant à l’utilité de ce que je fais. En effet, vous aurez compris que si le mot «rien» désigne l’absence d’actions, nous sommes alors dans le cas de figure beaucoup plus simple: Je ne fais rien, donc je ne sers à rien.
3) Quoi que! N’ayant rien à faire, je peux adopter deux comportements: - Je fais semblant d’avoir quelque chose à faire, je reste donc avec la perception qui consiste à ne pas savoir à quoi je sers. - Je persiste à ne rien faire, je m’offre donc l’occasion de recevoir une mission motivante.
Moralité.
Pour la communauté et pour nous-mêmes, lorsque nous ne savons pas à quoi nous servons, mieux vaut ne rien faire que de continuer à faire n’importe quoi pour nous donner l’illusion de savoir à quoi nous servons.
Si vous suivez toujours, voici maintenant la révélation!
Révélation
Est-ce que par le plus grand des hasards, la motivation ne trouverait-elle pas sa source principale dans le sentiment d’utilité?
Quiz
Dans notre beau pays, combien d’entreprises mesurent-elles la motivation de leur personnel ? Combien font-elles le lien entre la motivation et le sentiment d’utilité?
Question subsidiaire: Combien de réponses inexactes recevrons-nous?